vendredi 30 mai 2014

Accident mortel à Damville. VIGILANCE !

Accident mortel à Damville entre une voiture et un semi-remorque

Il était environ 11h30 ce matin sur la D51 à hauteur de Damville, lorsqu'une voiture et un semi-remorque se sont heurtés de plein fouet dans un face-à-face mortel.
Le conducteur de la voiture était un homme âgé de 47 ans, originaire de Villiers-sur-Loir (Loir-et-Cher) en région Centre. Il a succombé à ses blessures.
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— Sur la D 51, les gens roulent comme des MALADES !
— Dépassements intempestifs, franchissements de la ligne continue, excès de vitesse…

Faut-il mettre des radars tous les 100 mètres ?
Faut-il mettre un gendarme par automobiliste ?

Réfléchissons à ce qui vient de se produire : la première délinquance dans notre pays, c'est la délinquance routière. La première incivilité, c'est le non-respect du code de la route. Et nous nous croyons toujours bien-fondés et autorisés à commettre ces infractions, plus par habitude que par mauvaise volonté. Nous dénonçons les infractions chez les autres et nous ne les voyons pas chez nous-même. Sur la route, je pense qu'il faut se "tenir à carreaux", pour soi et pour les autres.
Nous devons nous dénoncer, à nous-même, nos propres infractions routières et nous dire : 
"CETTE FOIS, JE VAIS RESPECTER LA LOI. PARCE QUE C'EST DANS MON INTÉRÊT."

Bon sang ! Il faut lever le pied !
Et pour les chauffeurs de camion : arrêtez de "blinder", même si le patron vous met la pression…

mercredi 28 mai 2014

Damville appelle les citoyens à la vigilance…

Damville est une paisible bourgade de Normandie, 2000 habitants.
Le Front national y est arrivé en tête aux élections européennes.

Marine Le Pen à Damville : ses idées ont bien percé. Je dirais plutôt son idéologie et ses délires.

Les habitants vivent dans la hantise de la délinquance. Quelle délinquance ? Réelle ou imaginaire ?
"Avec tout ce qu'on entend", me disait une brave dame à la Poste l'autre jour. 
— Ah oui ? Tout ce qu'on entend, "c'est à dire", ai-je demandé ?
— Mais vous savez bien, tous ces délinquants…

Bon, il y a eu l'épisode des incendiaires… La Gendarmerie a fait son travail, ils sont neutralisés. Certains d'entre eux ont été sévèrement punis. 
Il y a eu aussi quelques vols. Je crois savoir que les auteurs des larcins commis sur Damville sont identifiés et (défavorablement) connus de la Gendarmerie. Des gosses de 14-15 ans.
C'est vrai, il y a trois "tageurs" qui barbouillent quelques fois un mur… 
L'un d'eux a même cassé une vitre dans une rue. (Dois-je le dénoncer ?)
Ils méritent assurément de recevoir la fessée.
— Je propose de recruter un bourreau pour administrer la fessée sur la place publique.

Cela dit : en sommes-nous arrivés à devoir former des sortes "comités de vigilance", comme le suggère la nouvelle municipalité ?

Attention : c'est très dangereux pour l'état d'esprit : quand on appelle à la vigilence, cela évolue inévitablement vers la "surveillance" et bientôt, chacun se sent missionné. Et là, on ouvre la boîte de Pandore. Un jour ou l'autre, ça dérape. Et tel citoyen bien intentionné, se sentant responsable, pour bien surveiller, enfilera son treillis de combat et fera une ronde, il s'accompagnera d'un ami et ainsi se forme une "patrouille", et de fil en aiguille, investis de ce sentiment, ils se prennent pour Zorro. Matraque en main (car il faut bien se défendre), de la surveillance on passe à l'action.  Et dans l'action, le fusil de chasse est vite décroché. De la simple vigilance on  passe à la surveillance de quartier et on glisse à l'initiative — et le coup de feu est vite parti.
Oui, il faut penser à tout cela quand on appelle à la "vigilance".
Alors soyons d'abord vigilants à nos propres faiblesses et défauts.
Soyons vigilants à l'égard de notre propre capacité de déraper.
On ne peut pas s'improviser "vigile" ou "justicier". 

Ce genre d'initiative est très dangereux : on dit aux gens de "surveiller"…
— ensuite on se met à épier… Surveiller qui ? Le voisin ? — et bonjour la délation !
Délation de faits réels ou imaginaires ? Et voici les fausses accusations, les fausses suspicions… On aboutit à des signalements abusifs, et la rumeur malveillante est lancée. Ainsi, on arrive À DÉTRUIRE la réputation d'une personne honnête sur une fausse accusation, sur un faux signalement. La personne touchée sera DÉMOLIE. On commence par "surveiller", et cela finit par une délation ET LA MÉDISANCE. Le phénomène est bien connu : plus le mensonge est énorme, plus on y croit.
"Surveiller"… "dénoncer"… cela conduit à la calomnie, c'est un circuit automatique dans la conduction de l'esprit du vulgaire. Et l'esprit vulgaire c'est le plus nombreux.

C'est pourquoi je dis sincèrement que :

JE SUIS OPPOSÉ À CETTE INITIATIVE APPELANT À DÉNONCER.

La nouvelle municipalité appelle à "dénoncer toutes les incivilités à la gendarmerie".
Question : qu'est-ce qu'une incivilité ?
Et : qui suis-je pour "dénoncer" ? Est-ce que moi-même, je ne commets pas chaque jour une "incivilité" envers quelqu'un, parfois sans même me rendre compte ?
"Dénoncez-vous les uns les autres… comme je vous ai dénoncés ?"
Est-ce cela que nous avons appris ? Est-ce le nouveau commandement de notre époque ?

Signaler un crime : oui.
Signaler une agression réelle : oui.
Faire attention aux autres et à soi : oui.
C'est de l'ordre de l'éthique personnelle et les gens, à Damville, ont assez de probité citoyenne pour agir spontanément dans le bon sens.

Mais appeler publiquement au "signalement", là je dis : "NON" et "STOP" !


























lundi 19 mai 2014

Pièges mortels aux Etangs de Damville

Danger mortel autour des étangs de Damville

Avec les beaux jours, arrivent aussi les après-midis paisibles que tout le monde apprécie autour des étangs de Damville.
Mais attention, il y a au moins deux endroits très dangereux. On n'y prête pas gare, en raison de l'insouciance et la tranquillité des lieux. Tout va bien… mais ATTENTION.

J'ai écrit au maire de Damville à ce sujet le 17 mai dernier.
Et au président de la Communauté des communes, le 8 mai dernier.
Pas pressés de réagir, nos élus !


 
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Quelques photos :

Passerelle 1
Le petit chenal entre l'Iton et l'étang n'est pas sécurisé.
A la droite de la passerelle, on tombe droit dans le trou. Si des enfants courent et s'amusent par là, à la moindre maladresse, ils tombent au fond.
Il suffirait de planter des buissons pour sécuriser.


Passerelle 2

Pas de protection en face de l'écluse. Pas de "garde-corps". On tombe directement dans le chenal par où s'écoule de l'eau.


Voici une vue rapprochée. La passerelle est un simple treillis métallique.
Non sécurisé par un garde-corps. Super-dangereux!
Pas aux normes.
Le chenal non plus n'est pas sécurisé. Le promeneur peut y tomber. A hauteur d'enfant, on ne voit absolument pas le chenal…Si un enfant tombe dedans, il est automatiquement entrainé par le courant et se retrouve dans l'étang.



Pourquoi je m'occupe de cela ?

Quand j'étais gamin, 11 ou 12 ans, un de mes copains s'est noyé dans un endroit qui ressemblait à celui-ci.
On a retrouvé son corps le lendemain. Il était tombé. Je n'ai pas envie que cela recommence.


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Réponse de monsieur Christian DORGE reçue le 20 mai, postée le 16 mai.

"J'ai été très attentif à vos remarques liées à la mise en sécurité des deux passerelles sur notre site de l'Espace Loisirs de l'Iton… très prochainement des travaux autour des passerelles seront réalisés."

Dont acte.

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Aujourd'hui, 22 juin 2014.

Rien n'a bougé… Je me demande ce que signifie "très prochainement"…

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Suivi du dossier :

En 2015 : Un an plus tard, rien n'est fait.
Alors j'en ai parlé à Mme Colette Bonnard, maire de Manthelon, devenue Conseillère Générale.
Et 15 jours plus tard, la barrière de protection a été installée.