mardi 7 avril 2020

Covid19 à Damville / Mesnils-sur-Iton

Damville est bien paisible en ces temps de confinement.
On entend les oiseaux chanter…
Les habitants respectent le confinement.

La vie continue… Et tout le monde reste bien solidaire.

Mais franchement, alors qu'on nous demande de continuer de travailler, et que les entreprises font tout ce qu'elles peuvent pour survivre, la Poste reste fermée depuis quatre semaines et il faut se rendre à Conches ou Evreux (40 km aller-retour !) pour expédier tout courrier.

Idem pour les personnes en difficulté pour les prestations sociales ! Une galère absolue qui touche les 6000 habitants de Mesnils-sur-Iton.

La Direction de la Poste aurait pu aménager le bureau et poser une vitre (elle existait autrefois) pour protéger le personnel… Est-ce tellement compliqué d'organiser l'accès à la Poste ?


Bon confinement à tous…
Nous sommes dans la même galère.

Je l'ai signalé à notre ministre M. Bruno Le Maire qui est aussi notre député.
 





mercredi 1 avril 2020

Damville / Mesnils sur Iton. Confinés !

Chers amis et chères amies de Mesnils-sur-Iton,

Nous voilà confinés !
Chacun reste chez soi. L'occasion de réfléchir à soi-même, au sens de sa vie.
L'occasion de prendre un livre…
Pour ce qui me concerne, je relis Don Quichotte. Inépuisable trésor.
J'ai aussi ouvert le Mahabharata, le grand livre de la sagesse indienne qui nous raconte justement comment Krishna, conseille son ami Arjuna : pendant que le fléau divin ravage le pays, il dit à son compagnon que le seul moyen d'éviter le désastre, c'est de se baisser, rentrer la tête, demeurer immobile tout le temps que durera l'épreuve.

J'en ai déduit que les sociologues qui affirment que nous n'aurions pas de modèle de comportement ni d'expérience dans la gestion des grands fléaux se trompent. Les traditions du monde en savent long. Et le rituel du Sabbat dans le judaïsme est tout entier conçu pour enseigner ce qu'il faut faire, en fin de cycle évolutif : savoir s'arrêter. Arrêter de « faire ». Rentrer chez soi. Demeurer unis en famille. Et… se tourner vers Dieu ? Le dimanche chrétien enseigne la même chose. S'en est-on aperçu ? A moins de se prosterner devant les sciences qui n'ont pas l'air de savoir grand choses sur ce virus…

Et Dieu, justement, dans cette affaire de Coronavirus, où est-il ? se demandent beaucoup de personnes. Un Dieu absent ?
Je ne crois pas qu'il soit « absent », c'est plutôt l'esprit de l'Homme qui s'absente, qui démissionne, qui s'éloigne de la Vérité.
« Dieu se dévoile… selon les dispositions d'accueil de chacun » écrit le Maharal de Prague.  J'ai l'impression que les dispositions actuelles sont quelque peu en état de souffrance. Mais la générosité de partage, de solidarité dont fait preuve la population prouve que les cœurs sont présents. 

L'écrivain Mme Dominique Aubier (1922-2014) résidait à Damville
Pour celles et ceux qui s'intéressent à la Connaissance, par-delà les différences religieuses, je recommande l'œuvre de Mme Dominique Aubier — qui a longtemps vécu à Damville, aux Minières — que vous pouvez découvrir sur le site Internet. Tous ses livres y sont présentés ainsi que les films qu'elle a réalisés. C'est une œuvre riche qui ouvre le regard sur le monde qui nous entoure et qui nous aide à voir. Voir autre chose que les apparences, voir derrière le masque… Elle a écrit plusieurs livres qui, de loin, annonçaient ces temps difficiles. Son ouvrage Ces désastres qu'on nous fabrique est saisissant. Un regard exact sur la situation, et surtout, la solution pour en sortir. Et le film Après la Tempête, avec le recul, apparaît comme prophétique. Une clairvoyance rare, et un message d'espoir dans son livre Rebâtir le monde.

Bonne continuation à tou(te)s pendant le confinement.
Le premier — et le deuxième en Redoublement.
Des temps nouveaux en perspective.
Je souhaite qu'ils soient vraiment nouveaux, appuyés sur une vision du monde ouverte sur le réel… le ciel et les forces du cœur.

Dominique Blumenstihl-Roth