dimanche 13 janvier 2019

Madame Bonnard, conseillère générale, a été élue maire de Mesnils-sur-Iton.

Les choses commencent à s'éclaircir à Damville… et Mesnils-sur-Iton.

Suite au rattachement de nouvelles communes qui ont rejoint la "nouvelle commune", un nouveau conseil municipal (composé de tous les conseillers de toutes les communes) a élu un nouveau maire.
Madame Bonnard, conseillère générale, Maire de Manthelon, a été élue maire de Mesnils-sur-Iton.
Nous lui adressons nos félicitations.

M. Jean-Pascal Levée reste maire délégué de Damville jusqu'à la fin de son mandat en mars 2020.
Il sera ainsi le dernier maire de Damville, cette commune disparaissant officiellement… après un millénaire d'existence.
D'un revers administratif, d'une décision irresponsable au regard de l'Histoire, notre chère commune se voit rayée de la carte au profit d'une "nouvelle commune" dont personne ne saisit l'identité. C'est une blessure — une dépossession. Une source de souffrance silencieuse, et aussi le sentiment d'avoir été tenu à l'écart de la décision… sous des prétextes de "mutualisation" et "d'économie"…
Economies qui restent à prouver et à trouver…

A l'heure ou l'on appelle à "plus de démocratie"; il serait important qu'au niveau local le plus immédiat la population soit considérée en partenaire de décision et non simplement sujet subissant les directives… de l'Etat.

En tout cas, l'élection de Mme Bonnard clarifie les choses (du moins provisoirement).

Pour l'instant, tout ceci se déroule en interne… et cette "nouvelle commune" de Mesnils-sur-Iton, depuis quatre ans, fonctionne sans avoir la réelle légitimité populaire, ayant été créée sans concertation, par l'usage de ce que l'on appelle pompeusement la "délégation de pouvoir".
Il est temps que les élections municipales donnent une légitimité claire à une équipe municipale élue par le peuple… On appelle cela… la démocratie.

Dans la mesure où ces fusions concernent l'organisation structurelle des communes, leur identité, leur raison d'être, je propose, dans le cadre du "Grand Débat", que les soi-disant "nouvelles communes" ne puissent se créer qu'avec l'assentiment des populations concernées, et que toute fusion communale fasse l'objet d'un référendum local et ne soit plus laissée à la seule discrétion des élus, soumis à la pression de l'Etat.

La création de ces unités intégratives plus grandes fait disparaître les petites structures… Autant d'élus en moins, autant de maires en moins, autant de contrepouvoirs en moins au bénéfice de la centralisation de plus en plus puissante…

A suivre… En mars 2020…