vendredi 2 juillet 2021

Super spectacle de fin d'année de l'école de cirque de Mesnils-sur-Iton

Super spectacle de fin d'année de l'école de cirque de Gouville

L'école de cirque de Gouville, seule école de ce genre pour le département de l'Eure, a présenté son spectacle de fin d'année dans la salle des fêtes de Gouville.

Malgré les difficultés qui ont touché l'école, avec les restrictions liées à la pandémie du Covid, la formation des jeunes artistes en herbe a pu se poursuivre tout au long de l'année, dans le strict respect des impératifs sanitaires. Le travail, précise M. Olivier Verger, directeur de l'école, a porté plus précisément sur la technique. Jonglage, monocycle, acrobatie, etc… il s'agissait de faire prendre conscience aux enfants de leurs corps, de l'espace, de leur participation à l'environnement par rapport aux autres, et de présenter ainsi un spectacle collectif ou chacun cependant trouve sa place en tant qu'individu et personnalité.

Répartis en différentes tranches d'âge, les enfants ont pu, par groupes successifs, montrer tous leurs talents, donnant toujours à chacun la possibilité de s'exprimer par un travail plus personnel.

Le public est venu nombreux, respectueux des critères sanitaires.

En fin de soirée, les responsables de l'école ont présenté à leur tour un petit spectacle qu'ils avaient tout spécialement conçu, tout en couleurs et musique, tout en jongleries, diabolos, clouneries, plein d'humour, et on a pu applaudir la performance d'Allan, jeune professeur des arts du cirque et spécialiste des situations… renversantes. Sarah Ski, artiste italienne de passage, a prêté généreusement sa virtuosité musicale à la soirée tout entière, autour de son personnage burlesque que les enfants ont a-do-ré.

C'est avec impatience que les enfants (et aussi les parents) attendent la rentrée de l'école de cirque qui prouve, année après année, tout le bienfait qu'une telle pédagogie apporte aux jeunes esprits… 

L'école de cirque de Gouville reprendra à partir du 7 et 8 septembre 2021, tous les mardis et mercredis.

Renseignements 07 82 74 43 07


La Poste de Damville a fermé.

La Poste de Damville a fermé.

A l'heure où l'on plastronne sur les besoins de la ruralité (il y a même un secrétaire d'Etat en charge), où l'on s'extasie sur la «proximité» des services et le «retour à la campagne des citadins», voilà que la Poste disparaît.

Le service est transféré sur la Commune qui assure la continuité du service public, dans les locaux de l'ancienne bibliothèque de Damville, à droite, face au bâtiment de la mairie.

Je ne doute pas que les employées territoriales en charge seront très compétentes (avec la sympathie en plus).

Mais je me demande pourquoi la Poste a fermé…

 


jeudi 17 juin 2021

Elections régionales et départementales à Mesnils-sur-Iton…

Elections à Mesnils-sur-Iton…

Les élections régionales doublées d'élections départementales nous appellent aux urnes.

Rassurez-vous, je ne suis pas candidat… et ne suis membre d'aucun parti politique car j'estime qu'il sont tous en-deça de l'idéal (sans doute trop élevé) que je me fais de mon pays… et de la région.

Je n'appellerai donc pas à voter pour l'un ou l'autre, bien que certaines sympathies personnelles pourraient m'y inciter. Mais comme ce sont des listes où la plupart des candidats me sont inconnus, je me trouve vraiment embarrassé.

Voter pour un programme alors ? Je les ai lus, même ceux qui, a priori, ne me séduisent pas.

Au fond, tout le monde veut « bien faire »… et reproche aux autres de faire moins bien qu'ils ne le feraient. Dès lors, que ce soient les uns ou les autres, cela ne semble pas changer grand chose, sauf pour les élus eux-mêmes…

J'ai pensé : ça doit être bien sympa d'être « élu ». Cela fait du bien à l'égo. Je crois même que la plupart des luttes politiques reposent sur la lutte des égos. Egos : l'image que l'on a de soi-même, sublimée jusqu'à en devenir l'idole intérieure devant laquelle le « moi » se prosterne.

J'en ai déduit qu'il faudrait que je m'y essaie… Non à la prosternation mais au contraire, à l'implication dans la vie politique locale. Et peut-être qu'ayant assez d'humour (sur moi-même) et de sens de la dérision, ne tombant pas dans l'écueil égotique et prenant très au sérieux le sens de l'élection, je pourrais un jour faire un bon élu ? A méditer… d'autant que l'élection ne doit conférer aucun avantage, mais uniquement la responsabilité et l'attention aux autres. J'ignore si j'ai cette générosité et cette capacité d'altruisme nécessaire.

Déjà, être responsable de soi-même, c'est toute une affaire…

Commençons, avant toute élection, à voter… pour nous-mêmes. C'est-à-dire à endosser notre propre capacité d'être responsables de nous, des proches, dans le cercle restreint des familles et des amis… Qu'en pensez-vous ?

Je vote pour moi-même, à chaque instant de ma vie et je dépose pour cela mon bulletin chaque jour dans l'urne de ma propre vie…

Ce qui n'interdit nullement, à titre de citoyen responsable, de se rendre au bureau de vote le jour J.

vendredi 1 janvier 2021

Bonne année 2021 à tous les Damvillais et Damvillaises… et Ménil-itonais !

 2021. Une nouvelle année commence et ce sera un année de renouveau.

« Rien ne sera comme avant », et beaucoup de choses vont changer, avec ce satané virus qui nous harcèle. A certains moments, cela devient lourd. Le couvre-feu, le masque tout le temps. Je me suis demandé s'il ne fallait dormir avec. Car le virus, comme le diable, ne dort jamais… 

Mais pire que le virus, je redoute une autre maladie, très contagieuse, et elle se transmet… par la télé et les médias. Comment du matin au soir on nous serine des « informations » qui ne sont en réalité que de vagues compte-rendus d'événements, des images, mais jamais rien n'est étudié au fond des choses. Tout reste toujours en surface, et dans la description des faits, ou des dénonciations. Informer vraiment, c'est tout autre chose. C'est dégager le sens d'un événement, trouver le pourquoi d'une chose : non pas juger, mais comprendre.

Mais nous sommes tranquilles, les « experts » qui savent tout sur tout pensent pour nous et à notre place, et le politique, dans sa haute sagesse depuis la capitale, agit depuis sa très haute compétence acquise en quelque très haute école. Tous ces doctes savants, qui nous éblouissent par tant de savoir, finissent par être lassants. Et on s'aperçoit… qu'ils savent peu et que ce peu, ils le tartinent avec une grandiloquence qui passerait (presque) pour de la Connaissance.

Ce virus exige que nous restions modestes. Car il a plus d'un tour dans son sac. Dans cette affaire, chacun se retrouve face à lui-même. On nous parle de pandémie, une affaire mondiale… mais chacun est seul, face au virus. L'avoir ou pas, telle est la question. Je n'ai pas de conseil à donner. A chacun de gérer sa vie. Mais ce « sacré » virus nous oblige à réfléchir au sens de nos existences, à revoir certaines habitudes, à réinventer nos projets… A considérer la vie comme quelque chose de précieux, la nôtre et celle des autres.

Pour ceux que ça intéresse, voici quelques lectures que je recommande.

Don Quichotte, de Cervantès. Dans la traduction de Louis Viardot, la meilleure à mon sens.

Rebâtir le monde, de Dominique Aubier. Un très beau livre initiatique.

Et dans les films, je recommande :

Mohabbatein, un film indien sublime, de Aditiya Chopra avec Ashwarya Rai. Un film qui fait du bien à l'âme…


Bonne année 2021,

bien chaleureusement, 

Dominique Blumenstihl-Roth