mardi 31 mars 2015

Damville : emprunt de 400 000 euros pour "agrandir le vestiaire" du stade de Football

Sur le tableau d'affichage de la Mairie de Damville, j'ai lu le compte rendu de la dernière séance du Conseil Municipal qui s'est tenu le 15 mars 2015.
Ainsi j'ai appris qu'une subvention de 400 000 euros aurait été votée en faveur des travaux de réfection du vestiaire du stade de football Jean Rougère.
Bigre ! 400 000 euros pour financer l'agrandissement des vestiaires ?
C'est le prix d'une superbe propriété familiale, toute équipée et entourée d'un beau terrain !
400 000 euros pour aménager quelques douches et installer des porte-manteaux ? Ce devis est-il sérieux ? Ou ai-je mal lu le chiffre ?

Alors le lendemain (je suis sérieux), pris d'un doute car cette somme me semblait invraisemblable, je suis retourné à la mairie pour consulter le tableau d'affichage et cette fois, j'ai apporté mes lunettes de lecture. Je les ai posées sur mon nez et j'ai relu le texte.
J'ai bien vérifié : l'emprunt affecté à ces travaux de réfection du vestiaire est bien de 400 000 euros.
Quatre cent mille.
La piscine est-elle incluse dans le prix ?

Bâtiment luxueux, me suis-je dit, bien mérité si la jeunesse de Damville veut marquer des buts.
Mais allons jeter un coup d'œil sur place. Peut-être ai-je mal compris de quoi il retournait.
Donc sur place on s'aperçoit qu'en guise "d'agrandissements de vestiaires" il s'agirait plutôt d'une série d'installations dans des préfabriqués.
Mais là encore on reste stupéfait : 400 000 euros pour des préfabriqués ?

Financés comment ? Par un emprunt contracté auprès de la Caisse d'Epargne, remboursable sur 10 ans, avec un taux d'intérêt de 1, 41 %. Taux fixe proportionnel à échéances constantes et à périodicité trimestrielle. Faites le calcul : intérêts à 1,4% sur 400 000… Sur 10 ans… Un joli pactole d'intérêts pour la banque !

Je ne doute pas que notre commune ait besoin d'une activité footballistique, s'agissant d'enseigner aux jeunes l'art de vivre en collectivité sur un terrain, de leur apprendre à ne pas blesser les autres et à ne pas insulter l'arbitre.

Mais tout de même, 400 000 euros… Pour des préfabriquées…
Cela fait cher le vestiaire et la douche.
J'espère qu'à ce prix, le bar est rempli pour la troisième mi-temps (des séniors).



jeudi 19 mars 2015

Communauté de Communes de Damville : la CCPD fait des efforts mais le danger subsiste.

Danger aux étangs de Damville : en voie d'amélioration… partielle mais… 

Novembre 2016 : Des progrès notables ont été réalisés tout au tour des étangs. Mais le danger subsiste à l'endroit précis que j'ai indiqué (voir la photo ci dessous). Le canal d'écoulement reste sans protection. Alors qu'un simple haie de rosiers suffirait !

MARS 2016 : le danger subsiste.
Je l'ai signalé et re-re- signalé.
S'il arrive quelque chose, qu'on ne dise pas :" Nous ne savions pas".

J'ai signalé en mai 2014, qu'autour des étangs, il y avait au moins deux "pièges", plus particulièrement pour les enfants. Au moins deux endroits très dangereux.

J'avais écrit au président de la Communauté des communes, le 8 mai 2014 qui m'avait assuré que le nécessaire serait fait très rapidement.

Nous sommes le 13 mars 2016 (2 ans plus tard).
Félicitations car une partie des aménagements a été faits. Délai d'exécution, presque une année.
Pourquoi soudain ça a bougé ?
Pas de miracle : c'est parce que je me suis directement adressé à Mme Colette Bonnard, vice-présidente de la CCPD. En moins de 15 jours, le nécessaire a commencé à être fait.

J'espère qu'elle continuera à agir au plus près de la Communauté de Communes. En tous cas, la passerelle 2, celle avec l'écluse, a été sécurisée. Du moins partiellement. Un garde-corps a été installé. Très bien. Mais à regarder de près, on s'aperçoit que les barres transversales sont bien trop hautes à 1 mètre et qu'un enfant passe en dessous…
Il aurait fallu en mettre une troisième, en bas.

(Cela a été fait en 2015)

Mais il reste un danger : protéger par des plantations le long du chenal… 

Nos amis techniciens de la CCPD feront de leur mieux, et nous apprécions leurs efforts !

Quant à la passerelle 2 : le chenal est toujours exposé et on peut y tomber à tout moment. Le fond est bétonné, à 1 mètre de hauteur. Là, rien n'a encore été fait à droite et à gauche.



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Photo :

Passerelle 2 :
Le petit chenal entre l'Iton et l'étang n'est  pas sécurisé.
A la droite de la passerelle, on tombe droit dans le trou. Si des enfants courent et s'amusent par là, à la moindre maladresse, ils tombent au fond.
Il suffirait de planter des buissons pour sécuriser.


Décembre 2015 : le danger subsiste.
Mars 2016 : chenal non sécurisé. Le cours d'eau est hyper-dangereux.
Je l'ai signalé et re-signalé.
S'il arrive quelque chose, qu'on ne dise pas :" Nous ne savions pas".

Juillet 2016 : rien n'est fait…